Nous avons déjà évoqué le cas de Gefco, qui continue ses activités en Russie malgré les sanctions (voir 57588). FO Transports explique son incompréhension vis-à-vis de la mise à l'écart de cette société qui doit faire vivre 11 500 salariés (dont 3 400 en France et une cinquantaine en Ukraine).
Petit rappel de l'histoire : créée par Peugeot en 1949 en Franche-Comté, Gefco a été vendu par le groupe PSA en 2012, quand le groupe automobile s'est retrouvé dans la tourmente. C'est là que l'actionnariat est passé à 75% aux mains de RZD (chemin de fer russe), PSA (aujourd'hui Stellantis) ne conservant que 25%.
FO se demande pourquoi le groupe Gefco est assimilé à une entreprise russe (puisqu'à la base il est français), et pourquoi certains pays (anglo-saxons) disent à leurs entreprises de ne plus travailler avec lui, ainsi que certaines banques (réassureurs), compagnies aériennes et maritimes et clients.
« Le groupe Gefco n'est pas dans la liste des entreprises concernant les sanctions économiques. Un courrier du ministère de l'économie, daté du 5 mars, en atteste », précise le syndicat du transport, qui ajoute que ce groupe a toujours refusé de transporter des armes, depuis sa création. Il s'inquiète pour sa survie. - MF
Nous avons déjà évoqué le cas de Gefco, qui continue ses activités en Russie malgré les sanctions (voir
57588). FO Transports explique son incompréhension vis-à-vis de la mise à l'écart de cette société qui doit faire vivre 11 500 salariés (dont 3 400 en France et une cinquantaine en Ukraine).
Petit rappel de l'histoire : créée par Peugeot en 1949 en Franche-Comté, Gefco a été vendu par le groupe PSA en 2012, quand le groupe automobile s'est retrouvé dans la tourmente. C'est là que l'actionnariat est passé à 75% aux mains de RZD (chemin de fer russe), PSA (aujourd'hui Stellantis) ne conservant que 25%.
FO se demande pourquoi le groupe Gefco est assimilé à une entreprise russe (puisqu'à la base il est français), et pourquoi certains pays (anglo-saxons) disent à leurs entreprises de ne plus travailler avec lui, ainsi que certaines banques (réassureurs), compagnies aériennes et maritimes et clients.
« Le groupe Gefco n'est pas dans la liste des entreprises concernant les sanctions économiques. Un courrier du ministère de l'économie, daté du 5 mars, en atteste », précise le syndicat du transport, qui ajoute que ce groupe a toujours refusé de transporter des armes, depuis sa création. Il s'inquiète pour sa survie. - MF