Dans le rapport qui sera présenté aujourd'hui à la Commission de l'environnement du parlement européen, Yannick Jadot préconise de durcir et d'élargir les standards d'émission de CO2 des poids lourds. Alors que l'objectif proposé par la CE en février 2022 était de baisser de 90 % les émissions de CO2 des PL neufs en 2040 par rapport à 2019 (avec deux étapes intermédiaires de 45% en 2030, puis de 65 % en 2035), le député européen estime que cette feuille de route n'est pas à la hauteur de notre responsabilité climatique. Il propose donc de fixer 100% de baisse des émissions de CO2 en 2040, avec des étapes intermédiaires de 65 % en 2030, puis de 95 % dès 2035. Selon lui, le contexte oblige les constructeurs de VI à changer leurs moyens de production pour faire face au défi climatique, et ils attendent "une direction claire et stable".
Le rapporteur prétend que ces propositions s'appuient sur des discussions menées avec des constructeurs et des organisations professionnelles. Puisque l'ACEA estime que ces objectifs de baisse d'émissions impliquent une forte accélération du déploiement des infrastructures de recharge, Yannick Jadot préconise de relever en conséquence le minimum fixé par le règlement Afir (règlement sur les infrastructures pour les carburants alternatifs).
A cette fin, le député recommande la mise en place d'un "Forum zéro émission" qui associerait tous les acteurs de la chaîne de valeur (constructeurs, transporteurs, énergéticiens, opérateurs logistiques, etc.) pour garantir que cet objectif d'infrastructures soit réalisable et suggère de n'accorder aucune dérogation aux véhicules spécialisés (bennes à ordures, véhicules médicalisés, etc.) et aux moins de 5 tonnes, contrairement aux préconisations de l'exécutif européen.
Dans le rapport qui sera présenté aujourd'hui à la Commission de l'environnement du parlement européen, Yannick Jadot préconise de durcir et d'élargir les standards d'émission de CO2 des poids lourds. Alors que l'objectif proposé par la CE en février 2022 était de baisser de 90 % les émissions de CO2 des PL neufs en 2040 par rapport à 2019 (avec deux étapes intermédiaires de 45% en 2030, puis de 65 % en 2035), le député européen estime que cette feuille de route n'est pas à la hauteur de notre responsabilité climatique. Il propose donc de fixer 100% de baisse des émissions de CO2 en 2040, avec des étapes intermédiaires de 65 % en 2030, puis de 95 % dès 2035. Selon lui, le contexte oblige les constructeurs de VI à changer leurs moyens de production pour faire face au défi climatique, et ils attendent "une direction claire et stable".
Le rapporteur prétend que ces propositions s'appuient sur des discussions menées avec des constructeurs et des organisations professionnelles. Puisque l'ACEA estime que ces objectifs de baisse d'émissions impliquent une forte accélération du déploiement des infrastructures de recharge, Yannick Jadot préconise de relever en conséquence le minimum fixé par le règlement Afir (règlement sur les infrastructures pour les carburants alternatifs).
A cette fin, le député recommande la mise en place d'un "Forum zéro émission" qui associerait tous les acteurs de la chaîne de valeur (constructeurs, transporteurs, énergéticiens, opérateurs logistiques, etc.) pour garantir que cet objectif d'infrastructures soit réalisable et suggère de n'accorder aucune dérogation aux véhicules spécialisés (bennes à ordures, véhicules médicalisés, etc.) et aux moins de 5 tonnes, contrairement aux préconisations de l'exécutif européen.