La fédération Union TLF a très rapidement réagi à la publication du rapport de la conférence Ambition France Transports, dans laquelle elle s'est investie, au même titre que les fédérations OTRE et FNTR.
« Le rapport n'apporte aucune réponse aux défis que rencontre notre secteur, qui souffre d'un déficit de compétitivité tant sur le plan de la fiscalité que sur celui de la réglementation. Pire encore, il aligne une série de pistes fiscales (suppression du remboursement partiel de la TICPE, écotaxes locales) qui, si elles étaient mises en uvre, mettraient définitivement hors-jeu nos entreprises dans la concurrence européenne et internationale ».
Selon TLF, cette fuite en avant est d'autant plus incompréhensible que le rapport reconnaît lui-même que les recettes issues du transport ne sont pas fléchées vers les infrastructures, mais absorbées dans les budgets généraux de l'État ou des collectivités.
Par ailleurs, ces taxes sont en contradiction avec les conclusions issues de l'atelier 4, dont l'Union TLF était membre et qui avait souligné l'importance d'une chaîne logistique performante. « Nous avions proposé de mieux intégrer le foncier logistique dans le cadre du Zan, d'aider l'installation d'infrastructures de recharge pour les véhicules électriques au dépôt ou de soutenir concrètement le report modal. Malheureusement, ces propositions ne sont pas reprises dans le rapport général ».
TLF répète donc que le secteur n'a plus aucune marge de manuvre, et que les transporteurs et logisticiens contribuent déjà plus que leur part au financement des infrastructures. « Ce n'est pas à la logistique de combler les déficits de l'État », conclut-elle. - MF
La fédération Union TLF a très rapidement réagi à la publication du rapport de la conférence Ambition France Transports, dans laquelle elle s'est investie, au même titre que les fédérations OTRE et FNTR.
« Le rapport n'apporte aucune réponse aux défis que rencontre notre secteur, qui souffre d'un déficit de compétitivité tant sur le plan de la fiscalité que sur celui de la réglementation. Pire encore, il aligne une série de pistes fiscales (suppression du remboursement partiel de la TICPE, écotaxes locales) qui, si elles étaient mises en uvre, mettraient définitivement hors-jeu nos entreprises dans la concurrence européenne et internationale ».
Selon TLF, cette fuite en avant est d'autant plus incompréhensible que le rapport reconnaît lui-même que les recettes issues du transport ne sont pas fléchées vers les infrastructures, mais absorbées dans les budgets généraux de l'État ou des collectivités.
Par ailleurs, ces taxes sont en contradiction avec les conclusions issues de l'atelier 4, dont l'Union TLF était membre et qui avait souligné l'importance d'une chaîne logistique performante. « Nous avions proposé de mieux intégrer le foncier logistique dans le cadre du Zan, d'aider l'installation d'infrastructures de recharge pour les véhicules électriques au dépôt ou de soutenir concrètement le report modal. Malheureusement, ces propositions ne sont pas reprises dans le rapport général ».
TLF répète donc que le secteur n'a plus aucune marge de manuvre, et que les transporteurs et logisticiens contribuent déjà plus que leur part au financement des infrastructures. « Ce n'est pas à la logistique de combler les déficits de l'État », conclut-elle. - MF