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Actualités du monde de la carrosserie


13 novembre 2025 - (64068)

FÉDÉRATIONS, POLITIQUE

La FFC s'indigne: non, les réparateurs non agréés ne surfacturent pas !

La FFC Mobilité Réparation et Service a souhaité réagir aux allégations des assureurs, portant sur la prétendue surfacturation appliquée par les réparateurs non agréés pour le remplacement de vitrage.

La FFC Mobilité Réparation et Services rappelle qu'elle est à l'origine du vote de la loi Hamon du n°2014-344 du 17 mars 2014, donnant aux assurés la liberté de se tourner vers les réparateurs non agréés de leur choix.

Les assureurs qualifient parfois de « surfacturation » le fait de ne pas appliquer les tarifs qu'ils ont négocié avec leurs réseaux agrées. En effet, ils préfèrent s'enrichir en milliard pour distribuer à leurs actionnaires ou acheter un réseau de vitrage (Mondial pare-brise) en demandant 50 % de remise sur leur prix public aux réparateurs agréés et jusqu'à 25 % de pieds de facture, que de laisser le client aller chez le réparateur de son choix.

Le fait de ne pas être agréé signifie simplement de ne pas consentir de remise négociée à l'assureur en échange de l'apport de flux. Cela n'a rien à voir avec une surfacturation, mais relève d'un modèle économique différent, parfaitement légal et transparent.

Pour toutes les interventions c'est le tarif constructeur pour les pièces et temps de main d'œuvre qui sert de référence. Les adhérents de la FFC M s'engagent à respecter ces derniers. Quant à la variable du taux de la main d'œuvre, celle-ci est fixée selon le contexte économique du marché et nous relevons une moyenne du taux de main d'œuvre de 89 Euros HT chez nos adhérents quand l'INSEE présente une moyenne nationale de 96 Euros HT.

Par ailleurs, le refrain des assureurs qui font systématiquement un lien entre les cadeaux et, la hausse des primes est un épouvantail qu'ils agitent pour détourner l'attention du consommateur sans aborder la vraie raison. Le SRA cite chaque mois que les coûts structurels augmentent à cause de la complexification technique. Les systèmes d'aide à la conduite (ADAS) se généralisent, tandis que les surfaces vitrées des véhicules se sont agrandies et intègrent désormais davantage de technologies, comme des dispositifs chauffants ou d'isolation acoustique ou thermique. À cela s'ajoutent l'augmentation des coûts de production du vitrage due à la hausse des coûts de l'énergie depuis la guerre en Ukraine.

On rappelle au passage, que quand des avantages clients sont proposés, leur coût est imputé sur la marge des prestataires et ne sont pas facturés aux assureurs. Les obligations fiscales sur les cadeaux en nature ou en numéraire sont régies par le code général de impôts aux article 28-00 A annexe 4 et dans l'article 242 nonies A, alors pourquoi inciter des députés à voter une autre loi ou à pousser ces derniers à supprimer la loi sur le libre choix du réparateur. Il faut d'ailleurs souligner que les cadeaux sur ce marché existent depuis toujours, instaurés par le leader du secteur, qui est agréé et a reversé en 2024, 24 000 000 Euros de commissions aux assureurs.

Les 2450 adhérents de la FFC M s'engagent à ne remplacer un pare-brise que si cela est nécessaire. Chaque véhicule bénéficie ainsi d'un diagnostic minutieux afin d'intervenir de façon appropriée, et de privilégier la réparation dès lors que l'impact répond aux critères de réparabilité.

La FFC M soutient les assureurs dans leur lutte contre les fraudes à l'assurance et leur demande de faire respecter par leurs experts, la charte de bonne conduite qu'elle a signée le 16 septembre 2025 avec la confédération des experts à la demande du ministère de l'Intérieur. Cette dernière s'appuie sur l'expertise contradictoire effectuée autour du véhicule et, non sur des « fausses expertises » sur facture effectuées par des chiffreurs quelques semaines après l'intervention du réparateur.

Les consommateurs doivent bien prendre connaissance des conditions qu'ils signent dans leurs contrats d'assurance et, ne doivent pas accepter de donner à l'assureur, le droit de réglementer les tarifs des prestations des 10000 vitriers spécialisés et des 13000 carrosseries indépendantes ou de concessions. Tirer un marché vers le bas ne donne plus aux professionnels la possibilité d'investir, de recruter et de former leur personnel. La réparation à bas coût finit ainsi par mettre en danger la vie des conducteurs.

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