Carrefour a décidé de valoriser les déchets organiques de ses magasins en biométhane, puis d'obtenir par biométhanisation un biométhane carburant ou bioGNC. 50 kilos de biométhane peuvent être produits à partir d'une tonne de déchets organiques. Ce qui permet de parcourir une distance de 200 km. Par conséquent, un seul hypermarché génère 100 tonnes par an de biodéchets, soit l'équivalent de 20 000 km. Le BioGNC est utilisé par l'enseigne dans pas moins de ses 450 véhicules de livraisons dans les grandes villes de l'Hexagone. L'acteur de la grande distribution vise du reste 1 200 véhicules d'ici à la fin de 2022.
Cette démarche est l'un des éléments de la politique du groupe qui vise en 2030, une réduction de 20 % de ses émissions de gaz à effet de serre par palette transportée de 2019. Ces véhicules utilitaires fonctionnant au bioGNC offrent de multiples avantages environnementaux : les émissions de CO2 sont réduites de 75 % et les émissions de particules fines sont quasiment inexistantes. « Nous misons sur l'impact environnemental, mais aussi social et sociétal de ce projet. Il s'agit d'un carburant local made in France. Il n'est pas délocalisable », déclare la direction du groupe. Mais Carrefour ne s'arrête pas en si bon chemin. Le groupe entend accompagner les transporteurs sur l'achat du carburant et s'implique dans l'implantation d'une vingtaine de stations-services de biométhane. Selon l'enseigne, plus de 50 de ses transporteurs circulent déjà en bioGNC une solution adaptée aux besoins du transport, puisque l'autonomie de ces véhicules peut dépasser 600 km.
Carrefour a décidé de valoriser les déchets organiques de ses magasins en biométhane, puis d'obtenir par biométhanisation un biométhane carburant ou bioGNC. 50 kilos de biométhane peuvent être produits à partir d'une tonne de déchets organiques. Ce qui permet de parcourir une distance de 200 km. Par conséquent, un seul hypermarché génère 100 tonnes par an de biodéchets, soit l'équivalent de 20 000 km. Le BioGNC est utilisé par l'enseigne dans pas moins de ses 450 véhicules de livraisons dans les grandes villes de l'Hexagone. L'acteur de la grande distribution vise du reste 1 200 véhicules d'ici à la fin de 2022.
Cette démarche est l'un des éléments de la politique du groupe qui vise en 2030, une réduction de 20 % de ses émissions de gaz à effet de serre par palette transportée de 2019. Ces véhicules utilitaires fonctionnant au bioGNC offrent de multiples avantages environnementaux : les émissions de CO2 sont réduites de 75 % et les émissions de particules fines sont quasiment inexistantes. « Nous misons sur l'impact environnemental, mais aussi social et sociétal de ce projet. Il s'agit d'un carburant local made in France. Il n'est pas délocalisable », déclare la direction du groupe. Mais Carrefour ne s'arrête pas en si bon chemin. Le groupe entend accompagner les transporteurs sur l'achat du carburant et s'implique dans l'implantation d'une vingtaine de stations-services de biométhane. Selon l'enseigne, plus de 50 de ses transporteurs circulent déjà en bioGNC une solution adaptée aux besoins du transport, puisque l'autonomie de ces véhicules peut dépasser 600 km.
