Le Baromètre des transports de fret et de la logistique publié par TLF n'est pas très optimiste. Basé sur les statistiques publiques conjoncturelles du Service des données et études statistiques (SDES) et de l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), il met en avant une nouvelle détérioration du climat des affaires dans le fret routier spécifiquement.
En octobre, la moitié des dirigeants du TRM ont signalé un manque de demande ; et la majorité d'entre eux n'entrevoient pas de reprise avant la fin de l'année. Les trésoreries se tendent, ce qui entretient la vague de défaillances qui frappe le secteur depuis plus d'un an (+23% sur un an au 3e trimestre d'après Ellisphere ; +39% d'après Altares).
Ces chiffres s'expliquent notamment par la conjoncture française. L'économie française a certes momentanément tiré parti des Jeux olympiques (au 3e trimestre, la consommation a progressé de 0,5% par rapport au trimestre précédent), mais en dehors de ce soutien ponctuel des Jeux, le bilan demeure morose.
La production industrielle peine à redémarrer. Les investissements des ménages et des entreprises diminuent encore, freinés par des taux d'intérêt toujours élevés, la montée des incertitudes politiques et un contexte international tendu. L'an prochain, l'économie française devrait de surcroît pâtir de la nécessaire cure d'austérité de l'Etat.
Seuls le ralentissement de l'inflation et la baisse espérée des taux d'intérêt devraient permettre un regain de consommation et d'investissement. - MF
Le Baromètre des transports de fret et de la logistique publié par TLF n'est pas très optimiste. Basé sur les statistiques publiques conjoncturelles du Service des données et études statistiques (SDES) et de l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), il met en avant une nouvelle détérioration du climat des affaires dans le fret routier spécifiquement.
En octobre, la moitié des dirigeants du TRM ont signalé un manque de demande ; et la majorité d'entre eux n'entrevoient pas de reprise avant la fin de l'année. Les trésoreries se tendent, ce qui entretient la vague de défaillances qui frappe le secteur depuis plus d'un an (+23% sur un an au 3e trimestre d'après Ellisphere ; +39% d'après Altares).
Ces chiffres s'expliquent notamment par la conjoncture française. L'économie française a certes momentanément tiré parti des Jeux olympiques (au 3e trimestre, la consommation a progressé de 0,5% par rapport au trimestre précédent), mais en dehors de ce soutien ponctuel des Jeux, le bilan demeure morose.
La production industrielle peine à redémarrer. Les investissements des ménages et des entreprises diminuent encore, freinés par des taux d'intérêt toujours élevés, la montée des incertitudes politiques et un contexte international tendu. L'an prochain, l'économie française devrait de surcroît pâtir de la nécessaire cure d'austérité de l'Etat.
Seuls le ralentissement de l'inflation et la baisse espérée des taux d'intérêt devraient permettre un regain de consommation et d'investissement. - MF